Etymologiquement, le chorégraphe est celui qui écrit la danse. Le privilège et le risque du chorégraphe c’est qu’il visualise sa pensée, ses rêves, ses fantasmes, ses révoltes éventuelles par le seul mouvement du corps dans l’espace.

Pour conduire les corps, il faut avoir senti la danse « passer » en soi, l’avoir vécue en quelque sorte de l’intérieur, bref avoir été danseur.

La danse est un fait d’expérience, où la connaissance de soi conduit naturellement à la connaissance des autres.

Enfin, comment définir le chorégraphe, sinon en ajoutant que, pour lui, la danse est une seconde nature, une manière d’être, d’exister, un langage qui se substitue à celui des mots.
(d’après « LE BALLET » Par André et Vladimir HOFMANN – BORDAS –édition 1981)




Kim-Kan dans "Il faut s'aimer à tort et à travers" Chorégraphie Nicole Guitton, 1974.